Artistes de flamenco, leurs histoires

Interviews d’artistes de flamenco

 

Hola amigos, flamencos, aficionados o no,

Il y a un an, en Janvier 2022 : Nous avions appris le décès de René Robert dans les circonstances malheureuses de nos indifférences de citadins. Il reste dans nos mémoires et nous laisse la mémoire de sa vision et ce témoignage d’une époque du flamenco. Si vous souhaitez en savoir plus sur René, je l’avais rencontré, il nous avait gentiment raconté son histoire, comment il avait rencontré et aimé le flamenco. Hasta siempre !

 

J’espère malgré tout que vous allez bien.

Sur ce site, j’ai souhaité partager ma passion du Flamenco, ​contribuer à faire découvrir des artistes flamenco, et le Flamenco. Je vous propose une série d’interviews vidéo d’artistes de flamenco où ils nous racontent leurs histoires et comment ils sont venus à cet art.

notre dernière interview : Pascual de Lorca, Guitariste flamenco

 

artistes de flamenco

Découvrez comment ils ont rencontré le Flamenco, comment ils ont été conquis, comment ils ont décidé de vivre Flamenco. Chaque histoire est différente et un partage d’expérience.

Si vous souhaitez témoigner de votre histoire avec le flamenco ou simplement échanger sur mes interviews, mes photos, contactez moi.

Je rassemble également sur ce site diverses informations sur le flamenco, des lieux à Paris où apprendre et voir du flamenco, les festivals en France et en Espagne, des sites sur le flamenco, les voyages à faire, une sélection de liens vers des vidéos en guise de playlist flamenca et quelques photos souvenirs. J’adore les photos des flamencos et de leur art, pourvoir continuer à ressentir l’intensité des émotions, l’énergie qu’ils dégagent.

Quelques mots sur mon expérience personnelle et le flamenco

Je dirais qu’on ne vient pas au Flamenco, c’est lui qui vient à vous. Il est venu à moi il y a quelques années.

Enfant, je l’avais souvent entendu en Espagne lors de mes séjours annuels chez mes grands parents. A la télé, à la radio, il y avait souvent du flamenco. J’avais appris à la guitare au conservatoire, je jouais des petits morceaux dont la Malagueña, des menuets (ou la la ….), alors que je voulais apprendre à jouer du rock …

Malgré quelques progrès, adolescent j’ai arrêté et j’ai rejeté tout cela pour écouter des musiques « actuelles », le rock, le funk, la soul …

Plus tard j’ai appris la batterie, ce fut une expérience intéressante pour développer le sens du rythme et savoir dissocier les membres. J’ai eu également mon expérience ukulélé, avec des amis on accompagnait joyeusement des morceaux de variété en enchainant 4 accords …

Il y a quelques années le Flamenco est venu à moi. Dans un coin de la maison, Il y avait ma vieille guitare, réalisée par un cousin lointain luthier, que j’avais gardée par nostalgie. Un jour, c’est comme si elle m’avait appelé, je l’ai sorti de sa boite poussiéreuse, je l’ai trouvé tout de suite séduisante malgré ses cordes oxydées, c’est un bel objet avec de beaux reflets. Je l’ai amené chez un luthier qui lui a refait une beauté. Bien accordée, elle s’est remise à vibrer, je n’avais pas oublié la petite Malagueña, j’ai égrené les cordes, j’ai retravaillé les arpèges, … mais mais c’est beau …

J’ai également été rappelé à mes souvenirs d’enfant avec le disque Lagrimas Negras de Diego El Cigala découvert lors d’un voyage en Espagne, sur les documentaires TV qui passaient j’ai été subjugué par une chanson interprétée par el Camaron : Como el Algua, et bien sûr par Paco de Lucia.

J’avais envie de faire sonner ma guitare avec ces sonorités, ces rythmes particuliers, j’ai cherché « guitare flamenca » sur internet, j’ai trouvé des tuto, des conseils … et un jour sur youtube,  je suis tombé sur un certain Toni Flamadeus. Ce personnage andalou vivant à Barcelone, certes parle beaucoup (en espagnol), mais je l’ai trouvé très pédagogue.  Il m’a réconcilié avec l’apprentissage de la guitare …. Avec ses 15 conseils, il m’a aussi appris quelque part à ne pas se laisser impressionner, à devenir patient et à travailler la guitare avec méthode, et surtout à se faire plaisir pendant les apprentissages. Et effectivement, avec la volonté bien sûr, ça marche, j’ai pris ensuite des cours avec un professeur originaire de Malaga, qui avait une méthode empirique orale.  Que ce soit avec Toni ou José, cette méthode orale m’a permis d’apprendre avec plaisir, de laisser tomber la partition et de parvenir à jouer des morceaux sans papier.

Je l’avoue j’ai aussi fait un tour rue de Rome et j’ai craqué sur une Guitare Flamenca Amalio Burguet, son son hypnotisant ajoute au plaisir et fait voyager. Pour continuer le voyage, je suis aussi allé à Séville, faire un stage de guitare et palmas au Taller Flamenco, en immersion totale, c’est une expérience inoubliable que je conseille à tous ceux qui ont envie d’apprendre, dans la journée on suit des cours, les soirées on peut vivre le flamenco (le taller vous propose une sélection de lieux ou soirées prévues) , et si vous y passez en avril vous aurez peut être la chance de voir l’ambiance de la Féria.

Actuellement je me consacre à ma passion en faisant des interviews d’artistes de flamenco et des photos. Je continue mon apprentissage de la guitare flamenca en cours collectif avec Pascal Gaubert, c’est une expérience enrichissante et très motivante. Je travaille régulièrement la guitare, et je joue de temps en temps mes nouveaux morceaux devant mon petit public familial, sans partition, et sans trou de mémoire ou presque.

J’ai entendu dire que le flamenco c’est « la liberté entre terre et ciel ». C’est une formule qui me parle, je la partage.

Carlos Saura dit « tout le monde devrait danser le flamenco … c’est une libération de la tête … »  je n’ai pas encore essayé vraiment de danser, mais en me consacrant à ma passion et à la guitare, j’ai touché le sens de la liberté.

J’espère que ces histoires d’artistes vous feront rêver et enrichiront vos expériences.

Hasta luego.

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