interview de Claude Worms – guitariste chroniqueur flamenco

Claude Worms, un titi parisien flamenco …

Claude a découvert le flamenco par une « succession de coups de pot », de rencontres, et d’amitiés : « Je voulais apprendre la guitare avec un prof, et je me suis trompé de mois, c’était le stage de guitare flamenco … ». Son professeur José Peña, devenu ami, lui fait connaître les festivals flamenco en Espagne l’été début 70, dont celui de Grenade et d’Almeria où il tombe sous le choc devant le jeu de la siguiriya de Juan Habichuela : « c’est ça que je veux faire ! … Le bol ! dans la même soirée, on voyait, les anciens et les plus jeunes : Terremoto, la Piriñaca, Mairena, Fosforito, Camaron, Paco de Lucia, Morente, Carmen Linares …»

« le flamenco est un mélange de rigueur de liberté et d’énergie »

Dans cet entretien Claude partage son expérience, sa vision sur l’évolution du flamenco : « les flamencos intuitifs, les musicos de flamenco avec encore plus de richesse musicale », les anecdotes et souvenirs, quelques conseils pour guitaristes flamenco, et il nous parle également de ses derniers projets. Né en 1949, il nous raconte son parcours, son adolescence, collectionneur de disques de Rock, Gene Vincent, son apprentissage de la guitare en autodidacte, le blues, Elizabeth Cotton avec déjà « Spanish Flan Dang » , puis Andres Segovia « Granada », ses premiers cours de guitare, la guitare flamenco par hasard, ses heureuses rencontres dont celles de José Pena, Manuel Cano, Maguy Naïmi son épouse, Rouben Haroutunian, Patrice Champarou  …

Prof de musique pendant quelques années par hasard, il écrit pour un fanzine des petits articles sur le flamenco, devient prof de guitare flamenco dans les années 80, fait des petits concerts, transcrit des partitions de flamenco et conçoit des méthodes de guitare flamenco.

Après quelques mois d’ expérience de guitariste flamenco en Espagne, il décide de ne pas en faire son métier. Il choisit l’enseignement et deviendra prof d’histoire, il occupe ses temps libres avec la guitare, et en tant que chroniqueur flamenco pour le site flamencoweb.fr, ses interviews lui ont permis de rencontrer nombre des monstres sacrés du flamenco. Son site est une mine d’information sur le flamenco.

Propos recueillis pas Phil FSH de la Vega, à Paris le 10/02/2017.

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